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Le mois d’avril 2023 a été marqué par la tenue d’un événement essentiel pour les doctorants en physique: les Doctoriales. En effet, l’Unité de Recherche et de Formation Doctorale Physique et applications appartenant au CRFD (Centre de Recherche et de Formation Doctorale en Science Technologie et Géosciences), organise cet événement dans le but d’évaluer la progression des doctorants du département de Physique. Tous les doctorants régulièrement inscrits ont par conséquent le devoir d’y participer. Initialement prévu pour 2022, cela a été reporté en 2023 en raison de la coïncidence avec certains programmes universitaires.
Cette année, le déroulement de la première édition des doctoriales en physique a engagé deux fronts pour les étudiants. D’abord, un étudiant par laboratoire a été choisi pour présenter son sujet et surtout le taux d’accomplissement de ses objectifs lors d’une conférence plénière. Ensuite, les doctorants étaient dirigés vers des ateliers dans leurs laboratoires respectifs afin de continuer les présentations.
Les Doctoriales sont avant tout un événement permettant un échange d’idées. Organisé sous le format de séminaire, il permet également de bénéficier des critiques constructives du public. De ce fait, l’événement est ouvert à tous. Toutefois, ce dernier est aussi un exercice académique comptant comme matière à valider dans le curriculum de l’étudiant. En effet, la participation aux doctoriales est l’un des critères principaux pour l’obtention d’une autorisation de soutenir son doctorat. Par conséquent, la participation à l’événement est requise pour deux catégories d’individus:
Tous les doctorants doivent compter au moins une participation aux Doctoriales avant la clôture de leur cursus. Pour cela, ils doivent préparer et transmettre à l’avance un résumé de leurs travaux au comité d’organisation de l’événement. Par la suite, ils doivent élaborer une présentation précise et concise qui justifiera leurs travaux et détailleront leurs objectifs et leur état d’avancement. Logiquement, les participants sont généralement des étudiants en deuxième année. Ceux-ci ayant suffisamment matière à présenter. Néanmoins, il n’est pas exclu que les premières années en doctorat participent comme spectateurs. En effet, cela s’avère utile déjà pour trouver un ainé académique avec qui collaborer sur des projets du même domaine, mais également d’avoir une idée sur l’événement afin de mieux s’y préparer.
Tout étudiant en doctorat à l’Université de Yaoundé 1 est suivi par au moins un encadreur. Les encadreurs de chaque participant aux Doctoriales en physique s’impliquent avec rigueur dans l’évènement. Naturellement, toute présentation en plénière ou en atelier acquiert un avis favorable préalable de l’encadreur avant disposition au grand public. Les Doctoriales sont donc témoins de la participation de l’entièreté du corps enseignant du département. On compte ainsi parmi les enseignants les encadreurs des participants, mais également d’autres enseignants qui s’intéressent à l’activité. Cet intérêt a plusieurs sources, notamment, la quête d’idées nouvelles, la recherche de possibles collaborations ou tout simplement une contribution à la croissance de la génération future en apportant une critique constructive selon son expérience.
Cette première édition de l’année 2023 a compté une participation massive d’étudiants et d’enseignants. L’événement a été très animé et instructifs selon les commentaires des participants.
Les Doctorants en physique de l’Université de Yaoundé 1 brillent chacun dans son domaine. Ces derniers ont traité de divers sujets lors des Doctoriales. Nous pouvons citer entre autres, les travaux sur la radio-immunothérapie faits par l’étudiant ESSONGO Frank Eric. Ce dernier, premier exposant de l’évènement, a présenté une modélisation mathématique dans le contexte qui pourrait déboucher sur une avancée notable dans la recherche de traitement du cancer. Le second exposant, NTOUGA ABENA Aimé, a par ailleurs attaqué le secteur des énergies vertes. En effet, sa présentation a porté sur l’optimisation de la cellule solaire via l’emploi de matériaux spéciaux, notamment les pérovskites hybrides.
Par NDONGMO Ragil et NAHA Fernand
